mercredi 8 octobre 2008

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Septembre 2008
Rhodes, Karpathos, Nissyros, Tilos, Symi …


Après la Crète en septembre 2007 nous continuons notre visite des îles grecques, toujours très au Sud, en prenant comme point de départ l’île de Rhodes.

Pour se rendre dans la région depuis la France, les seuls vols directs depuis Roissy concernent l’aéroport de Rhodes. Nous n’en avons pas trouvé de disponibles et nous avons réservé des places avec changement d’avions à Athènes. Le transfert est rapide. Il faut cependant penser à se présenter au guichet de la société grecque qui assure le vol Athènes – Rhodes (Aegean Airlines ou Olympic Airways) pour faire valider son deuxième billet. La compagnie vérifiera le transfert des bagages (important, à l’aller comme au retour).

Vol Paris Athènes 3h30 Vol Athènes Rhodes 1h Coût 450€ par personne A-R (tarif août 2008)



ILE DE RHODES

Le Sud, la tranquilité

Après avoir loué une voiture à l’aéroport (30€/ jour pour une Polo) nous décidons de commencer nos vacances par un séjour dans le sud de l’île.

Moins touristique et plus tranquille nous nous arrêtons à GENNADI, village sans intérêt, mais point de départ pour randonner à travers le sud, de Lindos à la pointe de Prassonissi et à l’est en remontant de Katavia à Monolithos.
Il faut une heure de conduite en empruntant la nationale qui passe par Afandou, Archangélos pour rejoindre Gennadi. Nous constatons que toute cette cote est se remplit d’hôtels monumentaux et n’a aucun charme : bétonnage et parasols, boutiques de souvenirs et restaurants internationaux (plats congelés), …
La même densité d’hôtels se retrouve au nord ouest entre l’aéroport et Rhodes.

A Gennadi nous logeons à l’hotel « Ampelia Beach ». Un bon rapport qualité prix pour une demi pension à 60€ pour deux personnes. Ambiance très jeune et écolo, des surfeurs qui vont s’éclater plus au sud, le petit bâtiment est face à la mer, très tranquille avec une belle piscine. Deux petits bars sur la plage … et le calme alentour.

Le village de LAHANIA est à visiter. C’est un village d’artistes qui ont rénové les vieilles maisons, de petites tailles, aux peintures claires. Beaucoup de charme.

PRASSONISSI , tout au sud, est un cap ou une presqu’île balayée par le vent et rendez-vous des adeptes de tous les sports de glisse sur l’eau. Pas d’hôtels mais un seul resto au milieu des camping-cars et des véliplanchistes qui entretiennent leur matériel. La route qui y mène est belle et sauvage.
Vous pouvez franchir la langue de sable en voiture mais ne vous lancez pas dans la montée des pistes qui parcourent la presqu’île si vous n’avez pas de 4x4.

La cote sud ouest est agréable et le château de MONOLITHOS sur son rocher offre de belles vues.

Nous passerons par SIANA petit village soit disant « free taxes » pour attirer les touristes.
Nous y achèterons des ceintures en cuir … au même prix que celles que nous trouverons plus tard dans la ville de Rhodes.

Le château de KRITINIA, très en ruines n’a pas d’intérêt particulier. Il est plus intéressant vu de l’extérieur pour la beauté du site.

Tout l’intérieur de l’île au sud a subi des INCENDIES GIGANTESQUES cet été.

Le village de LAERMA ou nous faisons une pause a perdu ses cheptels, n’a plus de vergers.
Les incendies se sont au moins étendus sur un quadrilatère d’environ 35 kilomètres de coté !
Les fumées étaient telles que les hôtels de Lindos ont été évacués.
Sur les pistes autour d’Istrios, de Profilia, nous croisons des biches, des daims affamés qui errent dans des collines calcinées.
Une catastrophe écologique, économique, humaine.

A voir éventuellement en revenant sur Gennadi le monastère de THARI et l’église avec le petit musée d’ASKLIPIEIO.


LENDOS : le sud touristique … et historique

Cette ville toute blanche, très commerçante, très touristique, construite au pied d’un château en cours de rénovation attire beaucoup de monde. Il faut quitter les ruelles réservées aux boutiques pour prendre le temps de découvrir toutes les vieilles maisons remises en état avec goût … et finances.
Il se dit que des célébrités y vivent ou en tout cas y ont une maison. C’est la raison des allusions à Pink Floyd puisqu’il parait que David Gilmour est propriétaire quelque part. Mais où ?

La montée vers le château est délicate, la descente aussi car le chemin bétonné est usé tant l’affluence est importante. Au sein du château on découvre l’acropole dont la rénovation fait un peu kitch.
Laissez votre voiture tout en bas près de la mini plage, c’est gratuit, plutôt qu’aux parkings payants aux entrées de ville. De toute façon vous marcherez autant.


RHODES : une histoire tumultueuse

Nous parlons ici de la ville, et exclusivement d’ailleurs de la ville médiévale construite par les Chevaliers de Sain Jean. La ville moderne est sans intérêt, bien qu’agréable, mais sans particularité architecturale.

Nous résidons à l’hôtel « Paris » dans la vieille ville. Nous avons un studio indépendant avec terrasse pour 65€ avec petits déjeuners (sur 4 jours). C’est une demeure d’époque avec sa cour ombragée et une collection superbe de bonzaïs.
Nous devons laisser la voiture à proximité des remparts et porter nos bagages dans les ruelles étroites où ne passent que les scooters comme véhicules à moteurs.

Il se dégage une puissance extraordinaire de ce système de fortifications.
Si quelques rues plus larges peuvent s’apparenter à un centre commercial avec les boutiques et restaurants pour touristes, les trois quarts de la ville sont habités et il y a une vraie vie citadine que l’on découvre en se perdant dans les passages étroits, les cours, les tunnels, les escaliers, …
Il y a une cohabitation entre des habitants pauvres qui vivent là sans grand confort avec les difficultés dues à un urbanisme d’une autre époque (problèmes d’eau, d’égouts, de branchement, de déplacement …) et de nouveaux arrivants plus riches qui rénovent les maisons et tendent à créer des rues « branchées ». C’est un phénomène rencontré partout dans nos voyages : celui du retour dans les quartiers historiques délaissés.

Il faut bien quatre jours pour appréhender tous les quartiers, trouver les restos isolés et de qualité, remarquer les pavages travaillés, les enseignes, les sculptures, visiter les églises, les mosquées, admirer le gigantisme des remparts dont faire le tour est déjà très long …

Avec son mélange de cultures architecturales et son pesant passé religieux Rhodes m’a rappelé Jérusalem. Toujours la rencontre ou l’affrontement entre civilisations chrétiennes et musulmanes.

De Rhodes nous décidons de rejoindre par avion l’île de KARPATHOS.












































OLYMPOS (ile de KARPATHOS)




KARPATHOS : deux îles en une

35 minutes d’avion par les lignes intérieures. Pour un prix finalement comparable au bateau et avec un gain de temps énorme (28€ par personne).

KARPATHOS est éloignée des circuits touristiques des tours operators. Pour s’y rendre il n’y a guère que le ferry qui relie la Crète et Rhodes qui soit utilisable. Les horaires sont peu pratiques notamment au départ de Rhodes (3 heures du matin). Et le trajet dure six heures.
Par contre il y a trois vols par semaine. Donc nous choisissons l’avion.

L’arrivée à l’aéroport à la pointe sud dans un espace désertique et venté est impressionnante.
Les 30 passagers quittent rapidement le lieu et nous attendons notre voiture réservée depuis Rhodes.
Personne.
Et puis nous comprenons que si le loueur nous a décrit le véhicule et son immatriculation c’est peut-être parce qu’il le laisse à l’aéroport et que nous pouvons le trouver nous-mêmes.
Exact.
La voiture est au bord de la route, clefs sur le tableau de bord, carte de l’île sur le siège, avec un mot nous proposant de passer à PIGADIA pour payer.
Ce que nous faisons.
Et dans la discussion un studio nous est proposé non pas à Pigadia, ville faite de petits immeubles, mais à ARKASSA de l’autre coté de l’île, village plus authentique et moins fréquenté.

Nous logeons donc dans un très beau studio avec une immense terrasse pour 40€.
Studio Fantaisy Contact Auto Moto Center à Arkassa 22450 61329 (la propriétaire est la mère du loueur). http://www.karpathos.gr/english/dot/various/automotocenter/home.html
Notez qu’à Karpathos comme dans les petites îles il n’y a plus en septembre que quelques loueurs ouverts.

Il y a vraiment deux parties distinctes à Karpathos. Il y a une vie au sud et une vie au nord. Entre les deux une piste qui nécessite un 4x4, et au-delà la marche à pied pour rejoindre TRISTOMO.

Le sud est composé d’un port PIGADIA qui comporte surtout des résidences hôtelières.
La plage est grande, agréable, mais la ville n’a pas de cachet particulier.
Le village d’ARKASSA est plus traditionnel, en deux parties, et la vie nocturne y est locale, les restaurants bon marché et de qualité.

Beaucoup de routes ont été goudronnées récemment (elles sont encore indiquées en pistes sur les cartes) et nous traversons souvent pour passer d’une cote à l’autre. Il faut faire la boucle ARKASSA – FINIKI - LEFKOS – MESSOHORI avec retour par APERI.

MESSOHORI est un dédale de petits passages très en pente avec ses vieilles maisons toutes blanches, ses escaliers tous blancs aussi, ses chats innombrables et ses dames âgées très heureuses de voir des touristes courageux affronter les centaines de marches pour visiter leur village. On nous a même donné des fruits.

La plage la plus belle est celle d’APELLA (en dessous de SPOA).
La piste a fait place au goudron, les parasols ont fait leur apparition, mais en septembre il reste de la place, ce qui n’est pas le cas de KIRIA PANAGHIA, certes agréable, mais trop petite et encore bondée.


Parlons maintenant du nord de l’île : OLYMPOS !!!

Nous échangeons notre véhicule de tourisme contre un 4x4 qui nous permettra de rejoindre SPOA puis d’enclencher les 4 roues motrices pour parcourir les 35 kilomètres de pistes jusqu’à OLYMPOS.

Le vent est terrible et décroche la capote arrière. Il faut être vigilant en prenant les photos.
Des travaux ont lieu régulièrement pour élargir et viabiliser la piste. Elle est maintenant très praticable mais reste difficile pour une voiture de tourisme (très gros cailloux, pentes très raides, ornières parfois).
Comme partout en Grèce ce sont les fonds européens qui financent les aménagements routiers. Des commerçants de DIAFANI nous diront que depuis 6 ans que l’Europe paie il est bizarre que les travaux ne finissent jamais …

Les vues sont grandioses.

Il faut une heure de conduite attentive pour avoir le choc de découvrir OLYMPOS en bout de piste. Les derniers kilomètres sont asphaltés puisque le port de DIAFANI est relié par cars et autobus à OLYMPOS. Les tour operators arrivent par la voie maritime depuis PIGADIA.

OLYMPOS EST UN BIJOU D’UNE AUTRE EPOQUE !

Perché en haut de la montagne avec ses moulins il donne, vu de loin, une impression de décor. Les maisons sont peintes en blanc et ocre, les fenêtres en bleu.

Les femmes travaillent en costumes traditionnels (y compris chez elles), le pain est fabriqué artisanalement et collectivement, les tissus fabriqués sont très beaux, bref il règne en septembre une atmosphère d’un autre temps, une quiétude que les quelques autocars arrivés de DIAFANI n’arrivent pas à troubler.

C’est sans doute différent en juillet et août, encore que la piste soit un filtre à touristes et que les bateaux abordant à DIAFANI soient limités en nombre.

Nous nous demandons comment la population de ce village important vit en hiver, mais en circulant nous nous rendons compte que beaucoup de maisons sont vides.

En prolongeant jusque AVLONA nous verrons des chevaux, des petits troupeaux et quelques parcelles cultivées.

Au retour nous passerons près des pistes difficiles et longues qui descendent vers de petites criques peu fréquentées. Il est plus rapide de s’arranger avec un marinier de PIGADIA qui vous y déposera en bateau.



















Ca sent le souffre sur Nissyros !




NISSYROS : un volcan

Notre prochaine étape sera l’île de NISSYROS.

Impossible de la rejoindre directement depuis KARPATHOS.
Faute d’avion disponible pour revenir sur RHODES nous prenons le seul ferry qui passe à PIGADIA et qui en six heures nous ramènera.
Un orchestre fait le trajet avec nous et nous écoutons en live du folklore grec.

Arrivée à minuit au port de RHODES.
Nous avions réservé une chambre afin d’être surs que la propriétaire nous attende.
Dans la vielle ville les petits hôtels sont fermés le soir (on vous confie les clefs du portail).
Nous avions choisi un hôtel proche du port pour ne pas avoir à porter trop longtemps nos bagages. Cette fois là le prix n’était pas négociable (70€).

Nous prenons le catamaran rapide qui part tôt pour KOS, nous passons par l’île d’HALKI, de TiLOS, et nous descendons à MANDRAKI port principal de NISSYROS.

L’île toute ronde n’est qu’un volcan dont l’activité est visible en son centre très large.
La dernière grosse éruption date d’un siècle.

Dès que vous quittez MANDRAKI pour vous vous dirigez vers EBORIOS (EMPORIO) vous commencez à sentir les odeurs de souffre qui s’échappent de bouches dans la montagne.

EBORIOS est un petit village très en ruines qui porte les traces d’une activité passée importante.

Plus loin NIKIA est accroché aussi à la crête du cratère. La petite ville est en pleine rénovation et bénéficie de vues fabuleuses.
Un petit musée du volcan vient d’ouvrir (toujours les fonds européens).

Nous descendons vers l’ancien port d’AVLAKI avec ses maisons en ruines.
Une baignade au milieu des roches volcaniques noires nous rafraîchit. Vous ne trouverez pas de belles plages à NISSYROS, mais les fonds marins sont étranges avec leurs blocs de lave noire, plissés et découpés et leurs énormes galets noirs aussi.

MANDRAKI mérite la découverte, c'est-à-dire qu’il faut dépasser les premiers restaurants qui accueillent le midi le flot de touristes venus voir le volcan et continuer dans la ville inaccessible en voiture en direction du château. Les habitants apprécient le calme de fin de journée et se retrouvent sur les pas de portes pour discuter.

Le cratère immense qui fait le cœur de l’île vaut d’y passer du temps.
Les cars amènent les visiteurs devant le plus grand cratère facile d’accès.
Mais vous pouvez sans trop d’efforts monter sur la droite de la route et visiter les autres cratères plus récents.
Ils soufflent, l’odeur est prenante, et il est recommandé de ne pas y rester plus d’une heure.
L’accès au site est payant (2€).
Le spectacle est impressionnant.

En septembre nous étions seuls sur ces cratères. Il parait qu’en pleine saison le cratère principal connaît une grande affluence.
Enfin mieux vaut venir le matin ou en fin d’après midi, ou les deux successivement pour bénéficier de beaux éclairages ... et d’une température plus clémente.

On peut maintenant rejoindre MANDRAKI depuis les cratères par une piste de terre carrossable, sans revenir sur ses pas par la route goudronnée.
Les vues depuis cette piste sont superbes. Puis on traverse des zones de packages pour les troupeaux et on peut finir en visitant le château de PALEOKASTRO.
Sa rénovation est en cours, il est fait d’énormes blocs de lave rectangulaires qui lui donnent un aspect carton pâte.

Nous logeons sur le port (35€ avec petits déjeuners) mais nous allons manger à quelques kilomètres à PALI. Les quelques restaurants y sont moins chers, meilleurs, avec du poisson frais.










TILOS : Quand t’es dans le désert …

Arrivés très tôt par ferry à LIVADIA nous trouvons de suite une chambre sur le port.
Nous ne resterons qu’une journée et une nuit car pour rejoindre SYMI notre prochaine étape il n’y a qu’un bateau le lendemain matin.
Il faut jongler avec les horaires et les compagnies pour aller d’île en île.

La chambre a une belle vue sur le port, un grand balcon, la propreté laisse à désirer car les propriétaires ne voient plus très clair. Ils sont charmants et nous vantent leur île en espérant que nous restions plusieurs jours.
Les chambres vides servent de salles de bains pour les marins de passage et en fin de journée nous assistons au défilé international des plaisanciers qui viennent prendre une vraie douche à terre.
Nous côtoyons beaucoup d’anglais.

Pas de location de voiture, seulement des scooters, l’île a très peu de routes et une seule station d’essence …au milieu de nulle part.
Un vent très fort nous incite à beaucoup de prudence en nous rendant au petit monastère de PANDELEIMONAS.
Un pope secoue les arbres pour faire tomber les fruits. Il est entouré d’une vingtaine de chats. Nous sommes seuls à déambuler le long des anciennes chambres des moines. Là aussi une rénovation est en cours.

L’île est considérée comme une réserve naturelle avec ses aigles et ses faucons.
Il n’y a qu’une seule plage immense à ERISTOS avec trois petites résidences.
A part le village de MEGALO HORIO, il n’y a que des pistes étroites et parfois bétonnées … qui ne mènent nulle part.

Cette journée sans croiser grand monde et dans le vent nous a fait l’impression d’une retraite monastique.




SYMI : du style !

Ce qui frappe à l’arrivée en ferry c’est la disproportion entre l’étroitesse de la rade et la taille du bateau. On a l’impression que la coque va écraser les maisons collées en bordure du port.

SYMI est une pièce de collection.

Le style est imposé : pas d’immeubles, que des demeures « classiques à l’italienne », certaines totalement rénovées avec de belles couleurs, d’autres en ruines mais dont on garde les façades pour préserver l’unité du paysage.
L’ensemble est presque irréel au premier regard. Il y a là, accrochées à une pente très raide, des centaines de maisons à la fois identiques et différentes.

Pas de grands axes de circulation, et le débarquement sur un quai étroit qui sert aussi de rue principale est un capharnaüm.

Nous louons une voiture dans l’espoir de rejoindre le haut de SYMI sans devoir transporter nos bagages par les innombrables escaliers qui servent de ruelles.
Problème : comment sortir du petit port ?
Il n’y a pas d’autres solutions que de longer le quai étroit au milieu des restaurants, des piétons, des scooters, de manœuvrer ou de faire marche arrière pour se croiser …
La ville est « bloquée » au pied d’une masse montagneuse qu’aucune route ne franchit.

Nous ne trouverons pas d’accès routier pour atteindre les maisons sur les hauteurs …
Il faut marcher … se perdre … et finalement renoncer.

Nous décidons que nous visiterons SYMI tranquillement et sportivement les jours suivants et que pour l’heure nous allons fuir la foule qui se presse encore en septembre.

Il faut dire que depuis RHODES les bateaux arrivent toutes les heures et que les colonnes de touristes défilent sur les quais. Il faut dire aussi que les belles maisons sont vides et qu’il n’y a pas de « rooms to let » (chambres à louer).

SYMI s’étend sur trois versants et fait corps avec HORIO, la vieille ville en haut, et bientôt elle rejoindra PEDI à quelques kilomètres dans la baie voisine.

C’est à PEDI que nous louons un appartement très raffiné dans une maison qui domine la baie. C’est une maison bleue …
Les propriétaires, des professeurs, parlent français et anglais.
Il faut grimper pour mériter le plaisir de leur belle maison.
Nous y resterons quatre nuits (70€).

PEDI est un petit port d’où partent des bateaux taxis qui vous emmènent vers des plages inaccessibles par la route.
Un désagrément : une usine travaille très tard et commence très tôt et le vent porte parfois le bruit des turbines vers le village.

Nous irons tout au sud voir le monastère de PANORMITIS.
Le cadre vu de la route qui plonge vers la baie est très beau.
Le monastère est immense et sert aujourd’hui de chambres d’accueil pour locaux ou touristes fauchés. L’église et le bâtiment central transformé en musée sont à visiter.

Au retour nous profitons de la nouvelle piste qui mène à la plage de MARATHOUNDA pour nager. Les chèvres ont colonisé la petite plage et fouillent dans vos sacs si elles sentent la moindre nourriture.

Nous passerons les deux jours suivants à monter et descendre les marches de la vieille ville d’HORO (le haut de SYMI).
Nous passerons du temps autour du port à chercher les accès aux belles demeures perchées que nous avons repérées d’en bas.
Nous irons jusqu’à la plage de NIBORIOS (sans grand intérêt si ce n’est la balade).


Le retour vers RHODES se fera dans un engin assez curieux, un genre d’avion posé sur l’eau dont l’avant décolle de la surface, un aéroglisseur. Un moyen plutôt rapide qui ne met qu’une heure pour rejoindre la grande île.




QUELQUES CONSEILS :

- Aller d’île en île nécessite de bien consulter les différents horaires des compagnies nombreuses de ferries, d’aéroglisseurs, de catamarans, …
Pensez aussi aux vols intérieurs qui sont un moyen de gagner du temps.
En général les agences de tourisme vous renseignent convenablement.
Indiquez précisément la destination que vous avez choisie … et la suivante, car il est utile de savoir si on peut repartir d’un endroit deux, trois ou quatre jours après.
Questionnez sur l’itinéraire des bateaux. Les arrêts dans les petites îles ne sont pas toujours mentionnés. Entre Karpahos et Nyssiros nous aurions pu éviter de repasser par Rhodes et faire étape à Halki.

- Négociez les prix quand vous restez plusieurs jours au même endroit. Une journée à 40€ descendra à 30 si vous restez trois nuits.

- Négociez aussi pour la location d’un véhicule. C’est impossible à Rhodes qui déborde de touristes mais c’est possible ailleurs … sauf quand il ne reste qu’un loueur ouvert (et encore on peut discuter quand même car en septembre la clientèle est plus rare).
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